Le PCRS, une donnée partagée pour la gestion des réseaux, offrant des perspectives d'applications multiples.

Avec la participation de :
Guillaume GRATUSSE - Référent data et usages numériques au SIEDS
Florian CARNEIRO - Technicien SIGil au SIEDS
Fabien CHABIRAND - Géomaticien à Niort Agglo

  • Le PCRS à l'échéance de 2026
  • Les défis de la mise à jour des PCRS Image et vecteur
  • Retour d’expérience sur l’utilisation des données PCRS

Le PCRS à l'échéance de 2026 :

 

Un rappel du contexte et des exigences règlementaires en matière de relevé des réseaux souterrains d’ici 2026 a été proposé ainsi que de l’obligation d’utiliser le fond de plan PCRS pour répondre aux DT/DICT.

À ce jour, 100% du territoire des Deux-Sèvres est couvert par un PCRS Image (photographie aérienne de résolution 5cm) et les 39 communes urbaines sont couvertes par un PCRS Vecteur (2400 km de voirie).

Afin d’accompagner les utilisateurs dans l’utilisation de ce fond de plan, une démonstration est proposée de l’affichage du PCRS Image et Vecteur en simultané dans le SIGil’Carto. Une fiche astuce sur ce sujet sera bientôt disponible sur le site internet du SIEDS

Il existe également deux flux PCRS à disposition des partenaires. Un flux ouvert fourni par l’IGN pour le PCRS Image et un flux fourni par le SIEDS sur demande pour le PCRS Vecteur.

Les défis de la mise à jour des PCRS Image et vecteur :

 

Le SIEDS va réaliser deux marchés de mise à jour pour le PCRS :

  • Pour le PCRS Image, un premier vol est prévu durant l’été sur plus de 200 zones de changements d’ores et déjà relevés puis des mises à jour annuelles seront réalisées sur les zones relevés par le SIEDS et les communes ou partenaires.
  • Pour le PCRS Vecteur, des compléments et/ou des ajouts seront réalisés sur certaines communes urbaines et des mises à jour pourront être programmées sur l’existant en fonction des relevés.

À noter également que les CERFA DT-DICT évoluent avec l’ajout d’une mention de l’impact sur le PCRS d’un chantier dans les logiciels DT-DICT avec une liste déroulante et un code s’affichant dans la partie « Décrivez le projet ». Des discussions sont en cours au niveau national sur la méthode pour remonter ces informations aux porteurs de projets PCRS.

 

Méthode de mise à jour du côté du SIEDS :

  • Recensement des zones de mise à jour par des remontées des communes, intercommunalités et gestionnaires de réseaux, par des relevés internes au SIEDS et par les CERFA DT-DICT.
  • Constitution d’une base de données de référence des manques/masques, erreurs, zones de travaux passés, présents et futurs
  • Mise à jour différentielle du PCRS Vecteur et Image
  • Une nouvelle application de recensement des zones de mise à jour PCRS sera prochainement disponible sur le site Internet accompagnée d’une fiche astuce dédiée.

Retour d’expérience sur l’utilisation des données PCRS :

 

Une démonstration est proposée de l’application SIGil’PCRS disponible sur le site Internet du SIEDS pour les communes et partenaires concernés par le PCRS Vecteur : téléchargement de dalles vecteur au format DWG ou Shape pour les pré-étude d’aménagement. Une fiche astuce est également en cours d’élaboration.

 

Dans le cadre de l’acquisition du PCRS, une multitude de données sont disponibles sur demande des partenaires pour leurs projets : Nuage de points 3D Vecteur (issu du roulage) et Image (issu du vol de l’IGN), clichés originaux, dalles ortho photographiques, modèles numériques de terrain et de surface pour les calculs de pentes de toits…

 

 

Focus sur une utilisation de ces données par un partenaire :

Création d’un jumeau numérique sur l’hypercentre historique de Niort dans le cadre d’un plan d’urbanisme, présenté par Fabien CHABIRAND, géomaticien à Niort Agglo.

 

Dans le cadre de l’élaboration d’un PSMV (Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur) du centre de Niort avec la création d’un plan topographique et d’un modèle 3D. Le PCRS image a servi de base pour le photomaillage 3D avec des données sources de qualité : clichés originaux disposants d’un recouvrement suffisant pour ne pas avoir besoin de vols complémentaires, rapport de vol, fichiers de calage pour le calcul de l’aérotriangulation etc.